jeudi 9 septembre 2010

Genève - premières impressions...

J'ai perdu l'habitude des vols transatlantiques. Le corps n'est plus aussi jeune. C'est plus difficile d'accuser le coup...  une attente plus longue et des procédures plus exigeantes pour l'embarquement; six heures assis dans un espace très étroit; l'adaptation à un nouveau rythme circadien; un estomac qui ne reconnaît plus son alimentation...

Il faut dire aussi que cela faisait trente ans depuis la dernière fois. C'était bien avant l'événement du 11 septembre fatidique.

Pourtant, la première fois que j'avais traversé, il y a quarante ans, tous les passagers avaient été obligés de débarquer de l'avion, afin que chacun puisse identifier ses bagages.Une personne qui s'était enregistrée plus tôt le matin même à Montréal n'était pas embarquée au moment du départ. Ses bagages étaient restés seuls, dans l'aire d'identification. Les agents s'étaient précipités sur ceux-ci, pour les isoler. Il avait fallu réembarquer et le navigateur avait dû refaire le calcul du parcours, avec de nouvelles données, quelques heures plus tard. Il pouvait toujours naviguer au sextant. 

Rien de tel aujourd'hui. Tous les passagers peuvent suivre le parcours sur un petit écran devant soi : la distance parcourue à tout moment, tout au long du vol, l'altitude, la vitesse au sol, la température extérieures. J'ai suivi la progression du vol sur toute la durée. J'ai su au moment exact à quel moment nous avons dépassé Terre-Neuve, à quel moment nous avions accompli la moitié du trajet... Une heure environ avant de s'approcher de l'Irlande, j'ai regardé à travers le hublot. J'ai perçu les premières lueurs du jour qui allait se lever à l'est.

À 10000 m d'altitude et à 1000 km/heure au-dessus de l'Atlantique

Quelques heures plus tard, nous débarquons à Genève.

Le temps de nous rendre à l'hôtel, déposer les bagages, nous rafraîchir, nous amorçons une première visite de la ville. Nous voulions, entre autres, activer le téléphone numérique; mais ça, c'est une autre histoire... (à venir au cours des prochains jours). Ce fut une longue marche dans les rues de la vieille ville... 



Aperçus de la Vieille ville de Genève 

... une longue marche en après-midi, suivie d'une autre, plus courte, après le dîner, en fin de soirée. Comble d'ironie, nous avons dîner à l'Age d'or (11, rue de Cournevin).

La ville nous plaît beaucoup. Nous nous sentons comme des gamins, mentalement, il faut le dire, qui gobent tout ce qu'ils voient, touchent, dégustent, sentent, et entendent. J'ai remplacé le couteau suisse qui m'avait été confisqué à l'aéroport de Dorval... ça aussi, c'est une autre histoire (à venir aussi au cours des prochains jours).

Décalage horaire : quelle heure est-il?

Aujourd'hui, au moment de repartir explorer, nous apprenons que c'est congé : tout est fermé partout, sauf les services publics essentiels et beaucoup de restaurants, mais pas tous. On marche. On parle avec des gens de la place dans un café, qui nous suggèrent toute une série de restaurants pas trop chers, pour satisfaire une variété de goûts.

Demain, nous prenons le train régional pour nous rendre à Lyon. Mais nous reviendrons dans un mois à Genève, pour reprendre l'avion qui nous ramènera chez-nous.

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